EN ROUTE POUR PONYVILLE !!!! ( pv : entre cerf :p )

— Et pour ma part, je vais vous prendre une salade campagnarde avec de l'eau s'il vous plaît, indiqua Solar avec un sourire fort aimable.

La serveuse hochait de la tête tout en notant leur commande et elle précisa qu'ils avaient fait un bon choix. Alors qu'elle déposait une corbeille de pain à leu table, elle vit le tumulte qui se déroulait dans la rue. Au début dubitatif par ce qu'elle voyait se préparer, elle comprit rapidement que quelque chose de grave aller se produire. Voir des poneys s'armer de clou et de bout de bois n'avait rien d'anodin, après tout !

Elle réagit bien vite et indiqua aux cerfs de s'éloigner des fenêtres au plus vite. Elle donna le même ordre aux autres clients et s'en alla aussitôt prévenir le patron qui, perplexe, s'approcha de l'une des fenêtre pour zieuter les environs. Solar, par précaution, écouta la serveuse tout en avisant le dehors. Il y avait un attroupement de poneys dans la rue et aucun ne semblait amical. Il regarda Meadow.

— Que se passe-t-il ?

Solar se tenait à bonne distance des fenêtres, tout comme d'autres poneys qui étaient affligé par le manque de civilisation de la part de leurs congénères.

— Rien qu'une bande malotrue ! persifla une vielle ponette. Pas moyen de déjeuner tranquillement... de mon temps, on savait botter le cul aux voyous !

Tout allait pour le mieux, bien que les clients jetaient des regard curieux sur les deux cervidé qui venaient de prendre commande, mais sans rien de plus. Ils attendaient leur repas en profitant du verre offert, que le cerf blanc porta à ses lèvres avec beaucoup de manière, habitude acquise avec son père.

Mais la serveuse revient bien trop vite pour que ce soit pour leur commande. Velvet se dit alors simplement, il leur manquait un ingrédient et ne pouvait pas faire un plat. Sauf que le patron lui aussi avait quitter son poste, afin de regarder dehors. On leur annonça que la rue devait très agiter.

- Je ne sais pas.

Les plus vieux poneys pestaient sur les jeunes, qui terminèrent de faire des panneaux avec le bois et les clous, avant de commencer à scander :

- DEHORS LES CERFS ! TERRES AU PONEYS ! NON AU ETRANGER !

Le début de cortège commença à avancer vers le marché où les cerfs avaient déposé leur caravane.

- Et bien... et on parle de l'hospitalité des cerfs... Un tel incident va encore créé plus de remous au conseil royal.

Soupira Velvet, entendant déjà les raillerie de son père sur son extrémisme isolationniste.

- Ici nous sommes à l'abris mais nous devrions retourner au près des notre si la caravane doit partir.

Dit-il en remettant son casque sur la tête, regardant Solar de manière sérieuse.

- Reste près de moi... au cas où.

Il était de son devoir de le protéger si besoin, ainsi que les marchands qui n'étaient pas forcément de grand soldat.

- Désoler de partir précipitamment.

S'excusa le cerf blanc au patron, ouvrant la porte pour passer le premier.

La servante fut soulagée de voir que les poneys se contentaient de fabriquer des pancartes, elle qui avait certainement pensé que ses trouble-fêtes allaient briser les vitres. Elle s'excusa pour l'agitation causée et son patron la rassura bien vite.

— Vaut mieux prévenir que guérir, dit-il fermement.

Tous reprirent leurs places en essayant d'ignorer la manifestation qui se tenait dehors. Meadow indiquait qu'ils étaient à l'abri ici, mais qu'à tout moment la caravane des Cerfs risquait de faire route. Le Cerf remit son casque et lui demanda de rester prête de lui. Il s'excusa auprès du patron et ouvrit la porte, mais Solar ne bougeait pas d'un iota. Il n'était pas certain de vouloir sortir tout de suite, ça ne lui disait rien.

— Je ne sais pas... vous pouvez y aller ? Je n'ai qu'à attendre que ça se calme et je retournerais à l'hôtel...

Solar avait peur que ça se gâte et de se retrouver au milieu d'un fouillis sans nom.

Velvet aimerait rejoindre vite leur caravane, mais Solar se montra bien plus inquiet et il préférait que les cerfs se tiennent au calme dans le restaurant. Dehors, les poneys continuaient de crier, exigeant que les cervidé soient mis dehors. Le garde pencha sa tête en avant, fermant les yeux et soufflant.

- Très bien.

Dit-il, voulant protéger son camarade cartographe. Sa santé était aussi important que la caravane. Et ils n'avait pas encore été repérer. Le blanc retourna à sa place à table.

- Alors terminons de manger et on filera par derrière quand tout ça sera calmer... Si ça se calme.

Il valait mieux avoir le ventre plein malgré que l'envie ni était plus...

Le repas passa dans le calme, ou plutôt, que les cerf mangeait sur les cris de dehors, brisant leur joie de profiter d'un repas typique du coin. Au moins, ce fut un vrai délice.

Après avoir payer leur addition, les deux voyageur purent prendre le chemin de la sortie. Dehors, les gens criaient encore, mais ils étaient beaucoup moins nombreux avec leur pancarte. Toute fois, le blanc décida de faire profile bas, choisissant de prendre des chemins détourner et des ruelles pour arriver là où était la caravane.

Les cerfs marchand avaient de leur côté bien entamer le rangement de leur affaires. Quelque heures n'allaient pas leur permettre de totalement de repréparer la caravane dans la précipitation.

- Bien. Je vais aller aider nos camarades à ranger. Reste près de nous quand on sera en route le temps que l'on soit loin des poneys.

Tout ça allait surement encore donner a son père du grain à son moulin à haine contre les poneys...

Ils commencèrent et finir donc leur repas. Le reste de la salle était tout aussi ahuris par la situation qui se prépare dehors. Par politesse, Solar finit tout son plat et remercie chaleureusement le patron et la servante, avant de suivre Meadow à travers les rues et ruelles. Tout comme lui, Solar faisait profil bas.

— Nous partons de suite ?

Il avait encore un peu de travail à réaliser dans le coin, avant de songer à rentrer à la maison. Cette situation ne lui convenait guère, il doit bien se l'avouer. Il y avait encore des trous dans ses cartes concernant cette région précisément. Il pourrait revenir plus tard, certes, mais pour si peu ? Solar était embêté, car il aimerait partir de suite ailleurs pour son prochain voyage.

— Je vais peut-être rester, j'ai encore des choses à cartographier.

Les cerfs n'aimaient clairement pas la tension qu'il régnait dans la ville. Les marchands rangeaient leur affaires. Velvet était bien embêter lui aussi, pour les siens mais surtout pour Solar, qui voulait rester afin de terminer son travail initial.

- Et si je restais avec toi ? Comme ça tu aurais le temps de cartographier le coin toute en ayant un soldat à tes côtés pour te défendre ?

Proposa le noble en mettant sur un chariot le sac d'un vieux cerf, ayant de l'arthrite.

- Et je ne suis pas très ravis de renter et revoir mon père.

Comme il avait expliqué, son père était un extrémiste de la pureté de sa ligner et ne supportait pas que son fils soit en vadrouille chez les poneys et encore plus s'il apprenait qu'il était gay.