L'habit fait le moine

On me tira de mon lit avec une brutalité que je n'aimais guère. Mes serviteurs ouvrirent mes rideaux sans me demander ma permission, laissant le soleil s'infiltrer tout en agressant mes délicats yeux. Je grognais, indélicat avant de finalement me lever. Je soupirais doucement et m'habillais en faisant bien attention à chaque détail de mon apparence. C'est alors que j'enfilais une tenue que je portais bien trop souvent que je réalisais : cela faisait bien longtemps que je n'avais pas renouvelé ma garde robe.

Scandalisé, je terminais de me parer avant de me ruer dans les couloirs, toujours avec grâce et délicatesse, à la recherche de mon majordome. Ce dernier fit irruption dans mon champ de vision, me soulageant d'un poids énorme. Je m'approchais, relevant la tête, princier.
"Faites donc convoquer tous les plus grands couturiers de Canterlot ! J'ai un besoin urgent de nouvelles tenues ! Et appelez également ceux qui seraient en visite dans notre belle cité soleil !"
Sur ces mots, et sans le regarder, je me dirigeais vers la salle à manger où je pris un petit déjeuné des plus copieux et délicieux.

Puis le temps me paru long, interminable. Je ne savais quoi faire en attendant que les couturiers daignent me gratifier de leur présence. Je tournais en rond, cherchant des idées aussi fabuleuses et précieuses que ma personne. Mais elles ne venaient pas. Ces viles idées se tenaient bien loin de mon illustre personne. Je soupirais avant de finalement rejoindre le petit salon, guidé par mon majordome.

Cette pièce était richement décorée. Elle était à l'image de ma famille : noble et raffinée. Je pris place sur un fauteuil des plus confortables et mon majordome fit entrer le premier couturier d'une longue liste d'incapables. Aucun des dix qui se présentèrent à moi ne surent me séduire de leur talent. Ils se ressemblaient tous dans leur style, comme s'il cherchaient à égaler une perfection inatteignable. Ils étaient ennuyants, inintéressants et cela commençait à m'agacer fortement. Je les renvoyais d'un mouvement de sabot, dépité par leur médiocrité. Le onzième qui se présenta à moi n'était pas une de ces licornes odieuses et imbues d'elles-mêmes. Il était... il n'était même pas à proprement parlé un poney. Intrigué, je relevais la tête tout en l'invitant à parler : "Bonjour, dites m'en plus sur vous. Qui êtes vous ? Savez-vous pourquoi vous êtes là ?"

Voilà plusieurs semaines que Ocean passa à Canterlot, la ou il put faire le plein d’idée et même fabriquer quelques vêtements dignes des soirées mondaines. Il n’avait pas participé à ces soirées lui-même, mais le nombre de poneys qu’il avait vu chiquement habiller l’avait fortement inspiré. Bien sûr il ne copiait pas les vêtements qu’ils avaient vus, il fabriquait ses propres versions.

Comme chaque jour depuis son arrivée à Canterlot, il s’installa à la place publique pour griffonner des idées de vêtements dans un carnet. Les pages de son carnet étaient divisées en 12 carrés, il était plus simple de dessiner de petites versions que de faire des grosses et en plus c’était plus rapide. Il fut déconcentré par une licorne annonçant que la Maison de la Rose rouge convoquait tous les couturiers chez elle, pour choisir celui qui sera digne de travailler pour le comte.

Les aigrettes d’Ocean s’étaient dressées sur sa tête, quelle opportunité inouïe! Il ne perdit pas une seconde et se dirigea vers l’hôtel où il séjournait. Il emballa deux de ses créations et se changea. Mais avant de choisir le vêtement qu’il allait porter, il décida d’aller se laver. Car quand on visitait une famille noble, mieux valait de se présenter sur son 31. L’hippogriffe choisit son complet qui réservait pour les soirées mondaines. Il décida aussi d’apporter quelque broderie qu’il avait faite. Pour se rendre à la Maison de la Rose rouge, il prit le taxi.

Arriver sur place, il remarqua qu’il n’était pas le premier arriver et que la plus par des couturiers présents étaient des licornes. Mais cela ne le dérangeait pas, il attendit avec patience son tour. Il regardait les licornes partir une à une et entra dans le petit salon lorsque son tour arriva. L’hippogriffe fut étonné par l’être qui était installé dans la salle, il ne s’était pas attendu à voir une Alicorne. Enfin, il ne savait pas trop si celle-ci était un mâle ou une femelle, à cause des traits qu’elle possédait.

- Bonjour, dites m'en plus sur vous. Qui êtes vous ? Savez-vous pourquoi vous êtes là ?

Avant de répondre Ocean fit la révérence qu’on réservait aux Alicornes et attendit que celle-ci lui fasse singe de se relever.

- Bonjour, je suis Starvelte, un couturier originaire de Cristaria.

Il prit une pause avant de continuer.

- Oui, j’ai attendu que la Maison de la Rose rouge cherchait une ou un couturier.

Je regardais l'étrange personne devant moi avec intérêt. Il connaissait les bonnes manières, ce qui flattait mon égo. Mon regard intéressé détaillait cette étrange créature. Je connaissais tous les peuples connus d'Equestria, mais je n'avais jamais réellement croisé d'hippogriffes. Leur noblesse ne répondait presque jamais aux invitations. Par ailleurs, c'était une nation plutôt renfermée qui ne faisait guère parler d'elle. Ils vivaient dans le secret, ne laissant personne les approcher. Un peu comme les cerfs...

Je souris doucement tout en me redressant. Je croisais les pattes devant moi, me donnant un air encore plus princier. Après tout n'était-ce pas ce que j'étais ? Un prince ? Mon majordome, qui travaillait merveilleusement bien, rapporta un plateau garni de petites douceurs mais également d'un magnifique service à thé. Je prenais grand soin de ne boire que du thé noble du Sunrise Empire. Par ailleurs, on pouvait en sentir les accents fruités. Il avait infusé à bonne température et mon majordome nous servit à chacun une tasse. J'invitais le couturier à s'asseoir sur le fauteuil en face de moi et pris ma tasse avec délicatesse entre mes sabots. Je humais doucement la fragrance de ce thé rare avant d'en prendre une petite gorgée avec distinction. D'un geste rapide de la tête, je congédiais les autres couturiers, bons à rien.

J'avais le très bon sentiment que cet hippogriffe allait répondre à la perfection à mon caprice de dieu vivant. Reposant la tasse sur la petite coupelle, je croisais à nouveau les sabots tout en le regardant de mon regard fier et confiant.

"Parfait", lâchais-je tranquillement avant de continuer, "vous me semblez être la personne parfaite pour ce travail", dis-je d'un ton qui était presque mielleux. Je me renfonçais dans mon fauteuil, prenant une pose assurée de chef d'entreprise. "De la nouveauté dans mes habits ne me fera pas de mal. Que me proposez-vous donc ? J'imagine que le Crystal Empire sait user des charmes de ces fins fils de cristal dont vous avez le secret ?" Des images d'une future tenue vinrent se présenter à mes yeux. Je les imaginaient chatoyantes, aux broderies faites de fil de cristal, précieux, cher. J'aimais tout ce qui était onéreux et précieux. C'était mon petit côté diva.

"Je vous écoute, maitre couturier", lui avait flatté mon égo, je pouvais bien lui rendre la politesse. Mon sourire se fit plus grand et plus confiant encore. Mon regard inquisiteur ne le lâchait plus.

L’Alicorne l’invita à s’asseoir et l’hippogriffe se dirigea vers le fauteuil pour s’y installer. Il fit attention à bien placer sa queue plumeuse. Il huma l’odeur fruitée du thé, avant de prendre la coupelle de sa patte gauche et l’anse de la tasse de sa patte droite. On pourrait croire que boire du liquide avec un bec serait une tache difficile, vu sa solidité. Mais ce n’était pas le cas, il suffisait à Ocean d’ouvrir sa bouche à un certain angle et de verser la quantité voulue dans sa mandibule inférieure en forme de U.

- Parfait, vous me semblez être la personne parfaite pour ce travail.

Dit l’Alicorne avant de s’enfonce dans son fauteuil. Bien sûr depuis que l’hippogriffe s’était installé sur le fauteuil opposé avaient étudié avec attention les formes du corps de l’être au pelage blanc nacré.

- De la nouveauté dans mes habits ne me fera pas de mal. Que me proposez-vous donc ? J'imagine que le Crystal Empire sait user des charmes de ces fins fils de cristal dont vous avez le secret ? Je vous écoute, maitre couturier.

- Je pensais faire une sorte de smoking rehaussé de broderie. Mais si vous désirez, je pourrais ajouter des pierres précieuses.

Il prit une autre gorgée de son thé.

- Pour ce qui est des fils de cristal, il faudra faire appel à un poney de cristal, car seuls eux peuvent manipuler cette matière. J’ai gardé contact avec une licorne de cristal qui saura vous plaire. Si vous désirez, je pourrai lui écrire une lettre.

Mon regard s'illumina lorsqu'il parla de pierres précieuses. Il m'avait bien cerné. J'aimais tout ce qui brillait et était onéreux, exubérant. J'imaginais déjà mille et une parures sur mon corps de rêve, faisant sortir avec magnificence ma beauté éternelle. Je repris une gorgée de ce thé exquis tout en laissant mes oreilles intéressées capter le reste de ses paroles.
La suite ne m'enchanta guère. Ainsi, il n'était point capable de tisser lui même ces délicats fils de cristal ? Cela était navrant, tant que j'en fronçais les sourcils.

"Ma foi... J'espérais bien plus de vous, maitre couturier" je fit une pause avant de continuer, agacé : "Ainsi, vous êtes incapable de manipuler ces délicats fils de cristal... J'ose au moins espérer que votre contacte à au moins autant de talent que ne laisse à entendre les rumeurs sur vous"

Nouveau silence pesant, intimidant. Je m'étais ré-avancé sur mon fauteuil, fixant le couturier d'un air indéchiffrable. Je voulais savoir s'il avait vraiment la carrure que lui prêtait la rumeur à son sujet. A vrai dire, l'idée qu'il me proposait me plaisais. Mais elle n'était pas à la hauteur de mes espérances. ayant renvoyé tous les autres couturiers de Canterlot, il demeurait ma seule solution pour espérer avoir quelque chose à porter d'ici une semaine.

"Le smoking n'était pas réellement ce que j'espérais comme type de vêtement. Voyez-vous, il faut que le vêtement sublime ma beauté parfaite. Un simple smoking ne le fera pas." Je relevais la tête, princier, hautain. Oui, un simple smoking n'était guère suffisant pour me mettre en valeur. L'habit me servait et ça n'était pas l'inverse. Je n'étais pas une vulgaire mannequin de mode. J'étais L'ALICORNE de la beauté ! Plus beau que Twilight, Célestia et Luna réunies. Plus délicat que Cadence et Flurry Heart. Plus lumineux et solaire que l'Impératrice su Sunrise Empire à qui l'on prêtait tant de mystère et de respect.

"Je vous laisse deux jours pour me donner des idées et des croquis convaincants. Si vous avez besoin, je peux poser le temps d'un instant pour vous permettre de prendre mes mesures et de contempler mon incommensurable beauté." dis-je d'une voix orgueilleuse et hautaine. Je n'avais plus envie d'être agréable avec ce couturier. Pas après qu'il m'eut annoncé son incapacité à travailler le fil et cristal et surtout pas après son idée de smoking, bien qu'en réalité, j'en eusse besoin d'un.

- Ainsi, vous êtes incapable de manipuler ces délicats fils de cristal... J'ose au moins espérer que votre contacte à au moins autant de talent que ne laisse à entendre les rumeurs sur vous.

Ocean ne savait pas comment réagir, des rumeurs sur lui ? À propos de son talent en plus! Était-ce à propos de ses broderies finement tisser ? Ou autre chose ? Il n’osa pas demander à l’être au pelage blanc nacré quel type de rumeur il avait entendue, de toute façon l’hippogriffe doutait qu’il trouve la question pertinente.

- Le smoking n'était pas réellement ce que j'espérais comme type de vêtement. Voyez-vous, il faut que le vêtement sublime ma beauté parfaite. Un simple smoking ne le fera pas.

Sa proposition n’était pas ce que l’Alicorne espérait ? Et bien, ce n’était pas grave, l’hippogriffe avait plus d’une idée. Elle voulait un vêtement sublime ? Ça tombait bien, il avait toujours voulu travailler sur un vêtement prestigieux.

- Je vous laisse deux jours pour me donner des idées et des croquis convaincants. Si vous avez besoin, je peux poser le temps d'un instant pour vous permettre de prendre mes mesures et de contempler mon incommensurable beauté.

Ocean avait donc deux jours pour faire des croquis, il faillait aussi qu’il contacte Ice Gem qui habitait à Cristaria, pour qu’ils cordonnent leurs idées. En ce qui concernait la suggestion de prendre les mesures ici même, pourquoi pas ?

- D’accord, je vais prendre vos mesures sur-le-champs.

Peu de temps après ces paroles le majordome arriva avec une coupe remplie d’eau parfumée et une serviette. Ocean ne fut pas surpris de voir le majordome arriver et se lava les pattes. Il mesura l’Alicorne par la suite, durant sa tache il ne trouva pas le moindre défaut à ce corps blanc nacré. Une fois les mesures prises, il salua proprement l’Alicorne avant de quitter la Maison de la Rose rouge.

Avant d’aller à l’hôtel, il ce dirigea vers le bureau de poste, écrit une lettre adresser à Ice Gem et dit au facteur de lui donner le plus rapidement que possible.

Pendant qu’il attendait l’arrivée de la licorne de cristal, il prit son crayon et commença à faire des croquis. Ice Gem arriva en après-midi et elle put l’aider dans ses idées. Durand les deux jours ils dessinèrent des idées de plus en plus royales. Vers la fin du deuxième jour, ils épinglèrent leurs meilleures idées sur un babillard.

C’est le lendemain matin qu’ils se dirigèrent vers la Maison de la Rose rouge pour présenter leurs idées à l’Alicorne.

Je me redressais pour laisser le couturier prendre mes mesures. Je déployais mes grandes et magnifiques ailes, laissant voir le côté parfait de mon corps. Au préalable, mon majordome lui avait apporté une coupelle ainsi qu'une serviette pour qu'il puise se laver les pattes. Personne n'avait le droit de me toucher avec des pattes sales. C'était inconvenant pour une personne de mon rang. Une fois qu'il eut terminé, je repliais mes ailes et je posais sur lui un regard détaché : "Je vous revois donc dans deux jours" dis-je simplement avant de laisse mon majordome raccompagner l'hippogriffe vers la sortie. Et ce fut le début de deux longs jours tranquilles.

Je ne fis rien si ce n'est m'occuper des affaires classiques liées aux multiples entreprises de ma famille. Des contrats à éditer, des bons de commande à relire avant de les valider. Bref, de la paperasse bien ennuyante. Il m'arrivais parfois de m'arrêter un instant pour penser à l'éventuelle tenue que j'allais bientôt pouvoir porter. Mais ces fugaces instants étaient bien vite remplacés par la dure réalité de mon travail harassant. Un soupire par ci, un autre par là, et voilà que j'étais reparti pour de longues heures de travail.

Finalement, la fin de ma longue attente arriva et j’accueillis de nouveau l'hippogriffe au sein de ma demeure. Ce dernier était accompagné d'une jument que j'imaginais être une assistante. "Bien le bonjour, maitre couturier", dis-je de mon éternel ton poli, "et à qui ai-je l'honneur ?" demandais-je en regardant la jument. Mais sans réellement attendre de réponse, j'enchainais, cachant avec peine ma hâte de découvrir ses idées :"Quelles sont donc vos propositions ?"

- Bien le bonjour, maitre couturier et à qui ai-je l'honneur ?

Comme la première fois qu’il avait vu l’Alicorne, Ocean la salua en faisant une révérence ainsi que Ice.

- Quelles sont donc vos propositions ?

La licorne de cristal ne semblait pas vexer par le fait que Sweet Dream n’ait pas attendu qu’elle se présente avant d’aller droit dans le sujet, elle en avait vu d’autres. À l’aide de sa magie elle fit approcher un babillard qui avait été préalablement couvert par un drap bleu royal, pour ensuite retirer le drap et révéler ce qui se cachait en dessous.

Le babillard à lui seul semblait bien ordinaire, contrairement aux dessins épinglés dessus. Il avait plusieurs suggestions, un vêtement pour tout les jours, un smoking, une chemise et même un vêtement pour les galas. Toutes les pièces avaient été dessinées pour attirer l’attention vers celui qui le porte. Malgré la limite du papier, chaque vêtement avait leur propre charme et entourer sois de broderie en or, ou en fils cristal pour donner un véritable exemple de se qui pouvait orné le vêtement. Il avait aussi des pierres précieuses qui décoraient le babillard et servant d’exemples.

- Voici nos propositions.

Ma foi, ça n'était pas inintéressant. Je laissais mon regard papillonner sur les différents croquis aux couleurs chatoyantes. Il fallait avouer que ce maitre couturier avait un bon coup de griffe. Mais pourquoi donc faire appel à une tierce personne dans ce cas là ? Mon regard suspicieux se détacha des propositions pour se poser sur mes deux invités. Je haussais un sourcil sans pour autant dire un seul mot.

Mon majordome invita mes convives à prendre place dans les confortables fauteuils et leur servit une tasse de thé. Je me redressais pour les regarder, un peu las de leur manque d'initiative. Bien que j'aimais contrôler les choses et les gens, j'aimais parfois que l'on me surprenne. Mais ces deux là semblaient n'agir que lorsqu'on leur donnait des ordres. aussi talentueux fusse le couturier, il risquait d'être d'un ennui mortel. aussi, pris-je la décision de le bousculer un peu avec quelques mots : "Et bien, maitre couturier, faites donc preuve d'un peu d'initiative et présentez moi donc vos propositions ! Je n'attends qu'une seule chose : être conquis par vos mots, car alors seulement, je songerais à parler de prix pour cette prestation."

Et sur ces mots, accompagnés d'un sourire narquois, je m'enfonçais dans mon fauteuil tout en buvant une petite gorgée de ce thé si délicieux.

Le majordome invita Ocean et Ice à prendre place dans des fauteuils, ils s’installèrent tous les deux dans ces chaises très confortables. Des tasses de thé furent déposées devant eux, Ice humecta l’odeur quand les tasses passèrent près d’elle. Ce thé avait une bonne odeur, elle utilisa sa magie pour déguster ce liquide.

- Et bien, maitre couturier, faites donc preuve d'un peu d'initiative et présentez moi donc vos propositions ! Je n'attends qu'une seule chose : être conquis par vos mots, car alors seulement, je songerais à parler de prix pour cette prestation.

L’Alicorne voulait qu’il présente leurs idées ? Il jeta un regard vers Ice qui hocha de la tête.

- Bon Commençons par le commencement.

Il déplaça sa patte vers le babillard, qui avait été gentiment emmené par un serviteur.

- Chacune des idées que vous voyez ont été connu pour attirer le regard sur vous et votre perfection. Prenez en exemple cette esquisse.

Il déplaça sa patte sous une des esquisses.

- Cette chemise en plus d’épouser vos formes est rehaussée de broderie qui reflétera votre statut. Et que dire de cette tenue de gala ? Simplement sublime. J’ai décidé de remplacer une partit des manches par de la dentelle, une dentelle qui serait finement tisser avec du fils de cristal.

Ice, qui semblait avoir écouté la discussion sans réelle attention tout en buvant son thé, avait déposé sa tasse avant la fin de la phrase d’Ocean. Elle fit un geste gracieux de la tête, en même temps sa corne s’illumina et lorsqu’Ocean finit sa phrase, elle déplace magiquement un morceau de dentelle qu’elle avait confectionné. Elle avait préalablement caché la confection derrière le babillard. Le morceau avait été finement tisser, pour laisser la lumière passer.

- L’avantage de la broderie c’est qu’on peut voir à travers, alors en plus de voir votre pelage, le fils de cristal brillera à chacun de vos pas.