Surnom : aucun
Âge : 30 automnes
Sexe : mâle cisgenre
Race : hybride
Origines : un hameau non loin de Canterlot
Parents : Little Jester (pégase) et Water Lilly (licorne)
Métier : Garde royale
Niveau de vie : moyen

Capacités

Capacité de Race : Détection de la magie
Capacité Morphologique : Magie
Trait de Faction : Connaissance, pas d'illettrés
>Malus : Son considérés comme orgueilleux

Capacité de Spéciale/Talent : Inventeur — Possibilité de créer la moindre idée grâce à un plan.

N1 : création de plan et d'invention mineur (fumigène, etc)
N2 : une invention mineur à plus de chance de fonctionner
N3 : création de plan et d'invention intermédiaire (pseudo-automate, canon à poudre, etc)
N4 : une invention intermédiaire à plus de chance de fonctionner
N5 : création de plan et d'invention majeur (automate, technomagie, etc)
>Malus : Les inventions ont une très grosse chance de ne pas marcher, exploser. Le résultat est assez aléatoire et même parfois très dangereux.
S'il n'a pas de plan, il est bien incapable de concevoir et de fabriquer son invention, même de mémoire. Un plan perdu sera une invention perdue.

Caractère

QUALITÉ & DÉFAUT

Avenant / Solitaire
Affectueux / Inexpressif
Altruiste / Intéressé
Ambitieux / Obstiné
Minutieux / Complexé
Loyal / Rancunier
Discipliné/ Impulsif
Débrouillard / Envieux
Indépendant / Méfiant
Ingénieux /Sarcastique



Astral à beaucoup de problème, beaucoup trop même, mais son principal problème est sûrement le regret. Il regrette son physique, les tournants et les épreuves de sa vie, le traitement injuste qu'il subit, et même sa naissance. Astral est complexé et il ne faut pas lui en vouloir, car depuis sa tendre enfance, personne n'a arrêté de pointer du doigt sa malformation. D'ailleurs, n'était-ce pas injuste ? Que dis-je, hypocrite ? Alors oui, il n'était clairement pas une véritable alicorne, mais pourquoi un tel acharnement sur sa personne, alors que ce royaume érige les alicornes en Dieu ? Non pas qu'il veut être perçu de cette manière (bien au contraire même), mais il aurait aimé aspiré à une vie paisible et sans encombre et de croire en l'amitié et à sa magie.

Astral est quelqu'un d'avenant et d'un altruisme sans faille. Qu'importe la situation et le danger, il s'érige en défenseur. Faut dire qu'il a un sale caractère, qu'il n'aime pas se faire marcher dessus et son sarcasme n'aide en rien. Il est impulsif, du genre à démarrer au quart de tour et à se jeter dans l'action avant de réfléchir. Malgré tout, il s'en sort toujours bien. Il est débrouillard et ingénieux, en plus d'avoir une chance de cocue. Dans la sphère privée, Astral se montre ouvert et affectueux, mais dès lors qu'il est en publique, il est froid et inexpressif. C'est clairement un masque, une coquille pour se protéger des autres. D'ailleurs, Astral est de nature solitaire et à ses dépens, il a appris à être entièrement indépendant des autres. C'est également quelqu'un de rancunier, d'envieux et son ambition est-elle qu'elle frise l'obsession. Ça aussi, c'est un problème. Il a soif de reconnaissance et il est prêt à tout pour arriver à ses fins.

Physique

Astral est un poney légèrement plus grand que la moyenne, à la robe foncé et aux crins roux. Issue d’une union entre un pégase et une licorne, Astral a la particularité d’avoir une paire d’ailes, bien qu’il ne puisse s’en servir. Ses yeux sont verts, en amande, sa corne est assez classique orné d’une alliance. Il possède une coupe dite militaire et il a des éphélides sous ses yeux et le long de ses pattes. Sa marque de beauté représente des engrenages surmontés par ce qui ressemble à un canon.

Au niveau des expressions, Astral est complètement neutre et peut même paraître froid. En fait, généralement, il est rare que son visage montre le moindre sentiment, sauf en cas de fortes émotions ou de situations tendus et stressante.

En des occasions officielles, Astral porte fièrement sa tenue de parade et quand il est en service, c’est une armure qu’il porte. En dehors de ses occasions, soit il est nu, soit il porte une simple chemise.

Histoire

Enfance & adolescence

Astral Prism voit le jour en automne, dans une petite bourgade qui se trouve à dix minutes de Canterlot. Ses parents sont emplis de joie à sa naissance, eux qui eurent beaucoup de mal à l’avoir à cause des problèmes de fertilité de Water Lilly. Malgré tout, une certaine inquiétude règne : le petit Astral possède une paire d’ailes en plus d’une corne.

Il grandit à l’écart des autres, caché de tous et à l’abri dans la maison familiale. Ses parents craignent qu’Astral subit des brimades, qu’il soit mis de côté et moqué. Ainsi coupé du monde, Astral s’épanouit durant les premières années de sa vie. Il fait ses premiers pas, sait dire papa et maman, en plus de faire ses premières dents. Il apprend également à s’aimer comme il était, à apprécier cette chose qui fait de lui un poney unique.

Puis, vint le jour où Astral atteignit l’âge d’aller à l’école. Quitter ses parents pour la première fois a été un déchirement autant pour lui que pour sa pauvre mère qui aurait aimé le garder auprès d’elle. Malheureusement pour Astral, l’école était obligatoire et malheureusement pour ses parents, ce qu’ils ont tant redouté était arrivé : en plus d’être moqué pour son flanc encore vierge, Astral rencontre des remarques désobligeante sur ses ailes atrophiées. Ce premier jour d’école avait été un calvaire, tout comme le reste de la semaine et les mois à venir. Au final, être unique n’avait rien d’appréciable et Astral en paye le prix. Il en vint à détester autant son apparence que sa propre existence, tant l’acharnement qu’il subit maintenant depuis des années pèse sur ses épaules. Il est seul, sans ami et au fond, cela convint parfaitement à Astral. Au moins, il ne dépend de personne et à seulement douze ans, il est en maturité de s’occuper de lui-même.

Ses uniques amis sont ses propres inventions. Des pseudo-automates qui prennent vie grâce à un sortilège. Inventer, Astral adore ça, si bien qu’il passe ses jours et ses nuits dans l’atelier de son père. C’était son échappatoire, sa petite bulle. Sa marque de beauté apparaît le jour où il comprit que cette passion était sa vocation et plus personne ne se moqua de son flanc jadis vierge, mais les remarques sur sa malformation s’amplifièrent, si bien que sa mère préfère le déscolariser à ses treize ans et embaucher un professeur particulier. Astral est infiniment reconnaissant envers ses parents qui prennent sa souffrance avec un sérieux sans faille.

À la grande surprise de ses parents, Astral décide de s’inscrire à l’Académie de magie où il est accepté. Pour l’occasion et pour faciliter la vie de son fils, son père lui toutes sortes de vêtement pour qu’Astrale cache ses pseudos-ailes et à dix-sept ans, Astral quitte son bourg et ses parents pour intégrer l’Académie de magie et avec l’espoir être accepté comme il était. Disons que c’était mieux que son bourg, mais ça n’en restait pas moins pesant. Qu’est-ce qui était pire ? Le harcèlement direct et brut ? Ou bien le regard et la curiosité malsaine que dégageait la plupart des habitants de Canterlot ? Il n’en sait rien et au bout du compte, Astral parvient à ignorer ceux qui l’entoure pour se concentrer sur l’essentiel : ses études et rendre ses parents fiers.

Il fait donc son petit bout de chemin à l’Académie. Il est sérieux, minutieux et ponctuel à chacun de ses cours. Il souhaite donner une bonne image de sa personne et rendre un travail qui se veut quasi parfait. Il veut faire partir des meilleurs de sa promotion et il s’en donne les moyens. Les amis ? À ses yeux, ce n’était pas quelque chose d’important, surtout quand la plupart veulent l’être pas intérêt. Après tout, on ne voit pas une fausse alicorne tous les jours, alors pourquoi ne pas en tirer profit ? Astral reste loin des autres et n’accorde aucune confiance à autrui. Il est sûrement paranoïaque, mais il préfère être seul que mal accompagné. D’ailleurs, Astral prend toujours soin de camouflé ses ailes pour être tranquille et ainsi se faire passer pour une licorne. Le subterfuge fonctionne pour son plus grand soulagement, il passe donc ses années d’études en toute quiétude.

Arrivé en deuxième année d’étude, Astral se spécialise dans la division magique avec l’envie de s’engager dans la Garde Royal. Il choisit la section recherche, car il veut révolutionner l’armée grâce à ses recherches et ses inventions. À vingt-trois ans, Astral est diplômé et deuxième de sa promotion.

Adulte

Il retrouve ses parents et profite de deux mois de vacances, avant de s’engager à l’armée les rêves pleins la tête. Il déchante assez vite. Les médecins militaires font l’impasse sur ses ailes atrophiées et le juge apte à s’engager, contrairement à l’instructeur qui se montre plus sévère dans ses propos. Pour lui, Astral ne passera même pas les tests physiques.

L’instructeur en question ne va pas de main morte avec lui et ira même l’humilier devant les autres candidats en le mettant sur un parcours aérien et non-terrestre. Par chance, un capitaine de passage sauve le coup en recadrant l’instructeur et en permettant à Astral de faire ses preuves sur un parcours adapté. Il réussit autant le test physique que le test magique et, un mois plus tard, il rentre au camp d’entraînement où il fait ses classes.

Au camp, cacher ses ailes atrophiées est peine perdue. À l’armée, il n’y a pas d’intimité et il suffit d’un passage aux douches pour que ses camarades de chambrée sache qu’il est une fausse alicorne. Les réactions sont diverses : curiosité malsaine, moquerie, un brin de pitié et peut-être même un fond de jalousie. Une fois de plus, Astral se retrouve seul. Il se renferme et comme il l'avait redouté, les classes sont un calvaire. Quand ce n’est pas l’instructeur qui lui mène la vie dure, ce sont ses camarades qui lui font voir de toutes les couleurs du matin jusqu’au soir. De plus, le fait qu’il vient de la division magique n’arrange en rien sa situation, considéré comme étant quelqu’un d’orgueilleux et peu fiable.

Malgré tout, Astral finit par gagner le respect de ses camarades lors d’une course d’orientation. Il se retrouve en binôme avec un poney terrestre du nom d'Ivory Spark. Entre eux, ce n’est pas l’amour fou. À peine la course débutée que déjà, ils se disputent pour un oui et pour un non, si bien qu’ils perdent la carte, puis leur chemin. La nuit tombe bien vite et ils sont incapables de retrouver un sentier battu. Ils finissent par croiser la route d’une meute de branche-loup et d’un élan commun, tous deux prirent la fuite face à cette menace. Ivory se tord la cheville en sautant par-dessus d’un fossé. Dans l’incapacité de courir, les branche-loups l’ont aussitôt rattrapé et s’apprêtaient à se jeter sur lui, quand Astral décide de s’interposer. Il lance un sort de répulsion et mit K.O. les derniers branche-loup en quelques coups de sabot. Mais le temps qu’Ivory grimpe sur le dos d’Astral, les branche-loup se sont reconstitué pour former un seul et plus gros loup.

Poussé par l’adrénaline, Astral galopera sur plusieurs kilomètres avec Ivory sur son dos et le géant Branche-loup à ses trousses. C'est soulagé qu’il gagne la lisière de la forêt où des militaires attendaient leur retour. Tandis qu’Astral poursuivait sa folle course jusqu’au camp, les militaires sur place interceptent le Branche-loup et le mettent aussitôt en déroute à l’aide de rocher lancé dans sa direction. Arrivée au camp, Ivory est aussitôt pris en charge par les infirmiers, tandis qu’Astral est attendu par son capitaine pour faire son rapport complet de la situation. Quand il revient dans sa chambre, Ivory avait déjà tout raconté aux autres qui se mourraient d’inquiétude. Dès cet instant, sa relation avec ses camarades s’est nettement améliorée et Ivory était devenue son meilleur ami.

Il finit ses classes à vingt-quatre ans et partage le haut du classement avec Ivory Spark et Lavender Moon, une pégase devenue également une proche amie. Tous trois postulent auprès de la Grade Royal où ils seront acceptés. Astral a bon espoir qu’à partir de là, tout se déroulerait pour le mieux, mais une nouvelle fois, l’hybride déchante. Au mieux, il est ignoré, au pire, il est mal considéré par ses autres collègues à l’exception de Lavender et d'Ivory qui sont devenue un soutien sans faille.

En plus de ses obligations de garde, Astral comble son temps libre avec des recherches. Après tout, c’était sa spécialisation ! Inventeur inné, il conçoit plus d’un plant d’armement qu’il peaufine d’année en année afin d’atteindre une pseudo-perfection. Sa première invention est le canon à poudre qu’il aimerait proposer au Conseil des Astres un jour ou l’autre.

Trois ans se sont écoulé et rien ne s’arrange pour Astral qui fête ses 27 automnes. Malgré tout le soutient qu’apporte Lavender et Ivory, ses collègues et même son supérieur lui en font voir de toutes les couleurs. Depuis deux ans maintenant, Astral se voit attribuer des missions ingrates comme de patrouiller dans les égouts de Canterlot, par exemple.

Un jour, on lui donne pour mission de patrouiller dans la forêt avoisinante la grande ville, afin de s’assurer qu’aucun campement illégal n’était monté. Bien qu’épuisé à ne faire que des patrouilles du matin jusqu’au soir, Astral s’acquitte malgré tout de sa mission. Avec minutie, il fouille toute la journée la forêt pour s’assurer qu’aucun campement illégal ne s’y trouve, pour finalement tomber sur une mauvaise blague de ses charmants collègues. Oui, vous l’aurez compris, tout ceci n’était qu’un coup monté. Astral tombe dans un trou plus ou moins profond et se reçoit divers projectiles (un mélange de légumes pourri et d’œuf) lancés par quelques collègues qui l’attendaient de pied ferme.

Ses collègues s’en vont sans même l’aider à remonter et Astral dut s’y reprendre part quatre fois avant d’y arriver. C’est le cœur lourd qu’il s’apprête à quitter la forêt avec l’idée de déposer sa démission, quand un cri de détresse parvint à ses oreilles. Sans aucune hésitation, Astral galope jusqu’à la source de ce cri et tombe nez à nez avec une ponette gravement blessé et un Ursa Major plus qu’énervé. Ce dernier, en l’apercevant, charge aussitôt dans sa direction. Astral use de sa magie pour ce téléreporter derrière l'Ursa Major, puis d’un fumigène pour obstruer sa vue. Il profite de cette occasion pour aller l’attaquer en mordant et en donnant des coups de sabot au niveau des pattes de l’Ursa Major, avant d’enchanter une branche afin de gifler l’ours. Bien vite, la fumée finit par se dissiper et l’Ursa Major était prêt à en découdre. Un coup de patte suffit pour projeter Astral contre un arbre. Il doit sa survie à Ivory qui s’interpose avec Lavender. Grâce à des cordes et un peu d’ingéniosité, ils parviennent à ligoter tant bien que mal l’Ursa Major et à l’assommer. Pendant ce temps, Astral s’était enquis de l’état de la ponette qui glissa un paquet entre ses pattes. Ses derniers mots furent « je vous la confie » et elle ferma les yeux pour la dernière fois. Le paquet était en fait une pouliche d’un an à peine qui dormait profondément malgré tout ce raffut. C’était ça, la raison de l’engagement d’Astral : protéger et servir les autres, alors ce n’était pas une bande de petit merdeux qui allait le décourager.

Astral revient à la caserne sur le dos d’Ivory, tandis que Lavender tenait tendrement le bébé dans sa patte. Tous trois firent un rapport complet au capitaine qui envoya aussitôt un détachement pour s’occuper de l’Ursa Major au plus vite. Pour avoir faire front à ce dernier sans la moindre hésitation afin de protéger une citoyenne, Astral gagna le respect de ses collègues, mais également de son supérieur. Il est également autorisé à vivre hors de la caserne, ayant maintenant un enfant à charge : la petite Little Aurora.

Trois ans s’écoulent de nouveau et petit à petit, tout s’améliore pour Astral. Il a de meilleures missions, a fait l’impasse sur les agissements passés de ses collègues devenus un peu plus amicaux et, surtout, il construit petit à petit sa famille. À 29 ans, il se marie avec Ivory Spark qui, depuis quelque temps, était devenu un intérêt romantique. Depuis moins d’un an maintenant, tous deux vivent à Canterlot et donnent tout l’amour possible à Little Aurora qui fête ses cinq printemps, tandis qu’Astral a soufflé ses 30 automnes quelques mois plus tôt.